mardi 6 mars 2012

Circus politicus - Christophe Deloire et Christophe Dubois

Cet ouvrage s’est donné pour mission de nous convaincre que notre démocratie est en péril, car nos gouvernants prennent des décisions sans consulter le « peuple ». Il est sans doute facile de dire que lors des réunions du G20 ou de la gouvernance européenne des décisions sont prises sans qu’un référendum ou même une saisie des parlements n’ait eu lieu. C’est bien évidemment exact, mais est-il possible de procéder autrement ? Il y a des urgences qui nécessitent des décisions prises dans l’urgence et la consultation populaire ne viendra que plus tard en fin de mandat. Un reproche ? En 2008, lors de la crise des banques, le PDG de la banque BNP-Paribas a été consulté en même temps que les fonctionnaires du Trésor. Certes, il est banquier mais a été haut fonctionnaire du Trésor. Y’a-t-il antinomie ?

Autre constat : les groupes d’influence et de réflexion que sont des forums comme Davos ou le Bilderberg ou la « trilatérale » qui regroupent des hauts fonctionnaires, chefs d’entreprises, économistes, nous conduisent vers la pensée unique politiquement correcte. Mais pourquoi les médias et la presse ne cherchent-ils pas à présenter ces rapports ou études avec objectivité?

La troisième partie nous explique le fonctionnement de la commission de Bruxelles qui a des pouvoirs très étendus sans qu’aucun de ces membres n’ait été élu au suffrage universel. Or les commissaires travaillent par consensus ce qui exclut les doctrines des partis et devrait amener à être plus objectif. Certes, il y a du lobbying et des influences extérieures qui peuvent être très fortes. Faut-il envisager un autre fonctionnement de la commission ? A mon avis, oui avec une gouvernance plus politique et une communication plus explicite…


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