mardi 13 décembre 2016

Le pays que j'aime - Caterina Bonvicini


(mais presque 3 ! ;-) )

L’histoire : 1975, le roman commence par la description de la jeunesse de deux enfants: Olivia, fille unique d’un riche entrepreneur italien, Les Morganti et Valério, fils du jardinier et de la bonne. Ils vont dans la même école, sont élevés ensemble à Bologne et partagent les mêmes vacances luxueuses. Ils sont séparés lorsque la mère de Valério quitte son mari et s’installe avec son fils à Rome. Valério découvre alors un appartement sans confort dans un quartier populaire, un langage qu’il ne comprend pas, « le romanesco » et les magouilles… 
Quelle sera la vie de ces enfants ? Vont-ils se retrouver ? S’aimer ? Vivre ensemble ? 
Le livre répond à ces questions tout en décrivant deux mondes qui se côtoient entre 1975 et 2013 : d’abord, la bourgeoisie ou les « différentes bourgeoisies » et la corruption des chefs d’entreprise… puis les milieux défavorisés et sa petite délinquance. C’est aussi l’Italie sous l’ère Berlusconi : le titre du livre « Le pays que j’aime » est extrait d’un discours de Berlusconi. 

https://flipbook.cantook.net/?d=%2F%2Fwww.edenlivres.fr%2Fflipbook%2Fpublications%2F231425.js&oid=3&c=&m=&l=&r=&f=pdfCe roman sentimental (sans être à l’eau de rose ! clin d’œil à l’Académie française) permet de passer un agréable moment. Les personnages principaux sont attachants même s’ils manquent parfois de vivacité et de conviction. L’auteur écrit bien et avec un certain humour, les dialogues sont intenses, l’analyse psychologique fine et la description de cette période italienne intéressante. Ce livre peut rappeler aux lecteurs « L’amie prodigieuse » d’Eléna Ferrante.

Bon roman.


Cliquez sur la couverture pour lire quelques pages!
 

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